Donnerstag, 22. August 2013

MP2013

Et hop! Marseille, la ville changeante est soudainement la Capitale Européenne de la Culture. Il y a quelques années que personne aurai imaginé Marseille dans cette position qui semble trop chichi pour une ville si bouleversée et inégale. 
"Marseille comme source d'inspiration? C'est une question sur laquelle je ne sais pas une réponse. Peut-être les "Non-Marseillais" pourraient réponde au moins partiellement. (...) Je suis né à Marseille. Cette ville ne m'inspire point; elle est ma base." (Gérard Guédiguian, Être fidèle)
Je n'ose pas juger à quel point Marseille se présente inspiratoire pour un Marseillais. Quant à moi je peux dire que la ville, après avoir accepté son pêle-mêle, on voit des jolis lieux cachés, et c'est ce caractère qui le rend intéressant. 
Regardant l'histoire il se trouvent beaucoup d'oeuvres d'art liés avec Marseille. Déjà la fondation de la ville a une certaine poésie. Protis, le marin phocéen, se mari avec Gyptis, la fille du chef des Celtes; un mariage de la mer avec la terre. Dans les centaines suivants le foyer est plutôt économique ou, comme pendant la peste au 18ème siècle, se réduit à la survie. Avec l'industrialisation la ville agrandit d'un coup, il faut des nouveaux projets nouveaux idéaux. Pendant la deuxième guerre mondiale, c'est le port transfère pour les réfugiés et prouve de cette façon une fois de plus son opposition à Paris qui s'est développé au cours du temps. Les derniers changements á Marseille d'une ville à problèmes à un lieu touristique et culturel sont éclatants. 
Emile Zola, fils d'un père italien et d'une mère française, a passé son enfance en Provence. Avec "Les Mystères de Marseille" il suit Dumas et Méry qui ont fondu la sphère littéraire de Marseille. Dans son roman feuilleton il traite des nouveautés pour construire un "roman historique et contemporain, avec son style naturaliste il donne un image de la société. A ce point il faut noter que Zola travaille au même temps à Therèse Raquin, le petit roman feuilleton est la principale source d'argent pour lui mais pas non plus des âneries. Après, beaucoup d'auteurs ont choisi Marseille comme lieu littéraire pour leurs livres, entre autres Walter Benjamin, Anna Seghers, Jean-Claude Izzo...
Mais aussi les milieux artistiques ont développés à Marseille. Au milieu du 19ème siècle, l'école de Marseille s'est fondé, bien après la séparation de l'école des Beaux Arts de Paris. En Provence, la peinture de paysages est le plus important. Les peintres comme Emile Loubon, Paul Cézanne et Adolphe Monticelli ont reconnu le potentiel et l'importance de la lumière qui joue le rôle majeur dans leurs dessins, combiné avec une application spéciale de la couleur. Ils opposent une identité régionale au centralisme politique partant de Paris. On trouve sur les panneaux des motifs répétitifs comme les collines des Aygalades ou les alentours de l'Estaque, un ancien village pêcheur au nord de la ville. Dans cet endroit manifique on trouve le chemin des peintres qui illustre la façon des artistes de voir le paysage, la douceur des courbes légères s'oppose au soleil brûlant. (Surtout si on le prend dans la chaleur de midi quand la lumière est le plus écrasant...) La perception des alentours est le grand sujet de la peinture. 
De l'autre côté les photographes donnent leur point de vue sur Marseille. Au début dominé par le style documentaire la photographie déplace son point d'intérêt sur l'approche artistique de l'industrialisation. Nombreux photographes appartenant à l'avant-garde comme Man Ray et Lázló Moholy-Nagy ont documenté le Pont transbordeur, un signe de la modernité. Il s'agit de montrer aussi le médium en occupant des perspectives nouvelles. 
Après un siècle bouleversé sur le plan politique (guerres mondiales), économique (mondialisation, chômage) et social (augmentation du crime) Marseille commence d'installer un ordre du public. Je ne sais pas à quel point la ville perd son caractère en se transformant; tout ce que je vois est l'affiche néon qui semble être partout. Le programme de Marseille-Provence 2013 (www.mp2013.fr) se separe dans trois phases: Welcoming the World - Open Sky - Land of a Thoudand Faces. Dans chaque période des expositions, concerts et autres événements ont lieu à Marseille, à Arles, à Aix-en-Provence... 
Quand j'étais à Marseille, c'était un peu le trou d'été, mais il y avait quand même des musées ouverts. Il faut dire, le MUCEM avec sa passerelle du Fort St Jean est très beau de l'extérieur et toutes les initiatives sont très engagées. Mais il reste l'impression que le grand nom de la Capitale Européenne de la Culture 2013 ne reste qu'un costume dans lequel la ville se déguise, comme si Marseille veut comme un petit enfant absolument imposer sa volonté dont la principale est la liberté. Marseille et son projet, c'est un bon début mais il faut du temps pour que la culture aristocratique (c'est à dire non de la rue) se mélange avec cet endroit changeant, pour qu'il fasse partie de son rythme. 



Und Schwups! Marseille, die sich ewig wandelnde Stadt ist europäische Kulturhauptstadt 2013. Vor einigen Jahren noch, hätte keiner auch nur gewagt sich vorzustellen, dass Marseille diese Position einnimmt, die zu chic für eine so ungleiche, bewegte Stadt scheint.
"Marseille als Inspirationsquelle? Das ist eine Frage, auf die ich keine Antwort weiß. Vielleicht könnten eher die "Nicht-Marseiller" Teilantworten darauf liefern. (...) Ich bin in Marseille geboren. Die Stadt inspiriert mich nicht; sie ist mein Fundament. (Gérard Guédiguian, (Ge)Treu sein)
Ich wage es nicht zu beurteilen, inwiefern Marseille sich als inspirierend für einen ihrer Bewohner erweist. Was jedoch mich angeht, so muss ich sagen, dass die Stadt - nachdem ich das Durcheinander akzeptiert habe - ihre schönen Ecken. Und dass diese Orte versteckt sind und man sie suchen muss macht sie nur umso interessanter. 
 Im Laufe der Geschichte findet man viele Kunstwerke die in irgendeiner Weise mit Marseille verbunden sind. Schon die Gründung der Stadt hat etwas poetisches. Protis, der Seemann,  heiratet Gyptis, Tochter des Oberhaupts der Kelten; eine Heirat vom Meer mit dem Land. In den folgenden Jahrhunderten liegt der Schwerpunkt eher in der Wirtschaft, oder wie während der Pest im 18. Jahrhundert geht es um das pure Überleben. Mit der Industrialisierung wächst die Stadt schnell, neue Projekte und Ideen werden geschaffen. Während des Zweiten Weltkriegs führt der Weg vieler Flüchtlinge auf dem Weg nach Spanien oder Amerika durch Marseille. So stellt die Stadt einmal mehr die Opposition zu Paris unter Beweis. Die noch andauernde Verwandlung Marseilles von einer Problemzone in eine kulturell anerkannte Stadt ist frappierend. 


Emile Zola, Sohn eines Italieners und einer Französin, hat seine Kindheit in der Provence verbracht. Mit seinen "Mystères de Marseille" folgt er Dumas und Méry, die die literarische Sphäre Marseilles begründet haben. In seinem Fortsetzungsroman verarbeitet er aktuelle Geschehnisse um einen "Historischen und zeitgenössischen Roman" zu konstruieren. Mit seinem naturalistischen Stil bildet er die Gesellschaft ab. An diesem Punkt muss man jedoch anmerken, dass Zola gleichzeitig und hauptsächlich an "Therèse Raquin" arbeitet. Der kleine Fortsetzungsroman dagegen ist mehr Geldquelle, wenn auch keine Schundliteratur. Danach haben viele wietere Autoren Marseille als literarischen Ort ausgesucht, unter anderem Walter Benjamin, Anna Seghers, Jean-Claude Izzo...
Auch das künstlerische Szene hat sich in Marseille entwickelt. Mitte des 19. Jahrhundert wurde die Ecole de Marseille gegründet, nach dem Bruch mit der Ecole des Baux Arts aus Paris. In der Provence ist die Landschaftsmalerei das Wichtigste. Maler wie Emile Loubon, Paul Cézanne und Adolphe Monticelli haben das Potential und die Wichtigkeit des Lichts erkannt, was sie mit einem speziellen Farbauftrag inszenieren. Sie stellen eine regionale Identität dem politischen Zentralismus, ausgehend von Paris entgegen. Auf den Gemälden finden sich bestimmte Motive wieder, wie zum Beispiel die Hügel der Aygalades oder die Umgebung von Estaque, einem ehemaligen Fischerdorf im Norden der Stadt. An diesem wunderschönen Ort befindet sich ein Weg der Maler (Chemin des peintres) der die Art der Künstler illustriert, wie sie die Landschaft wahrgenommen haben, die sanften Kurven gegenüber der brennenden Sonne. (Besonders wenn man dem Weg in der Mittagssonne folgt...) Die Wahrnehmung der Umgebung spielt die entscheidende Rolle in der Malerei. 
Die Photographen nehmen eine andere Sichtweise auf Marseille ein. Am Anfang noch vom dokumentarischen Stil dominiert verschiebt sich der Schwerpunkt der Photographie bald auf einen künstlerischen Ansatz der Industrialisierung. Viele Photographen, die zur Avantgarde gehören wie Man Ray, oder Làzlò Moholy Nagy, haben die Pont transbordeur dokumentiert, ein Symbol der Moderne. Es geht auch darum das Medium zu zeigen indem neue Perspektiven eingenommen werden.
Nach einem bewegten Jahrhundert in der politischen (2. Weltkrieg), wirtschaftlichen (Globalisierung und Arbeitslosigkeit) und gesellschaftlichen (mehr Gewalt) Sphäre, fängt  Marseille an eine öffentliche Ordnung zu installieren. Ich kann nicht sagen, inwiefern die Stadt ihren Charakter aufgeben muss für diese Veränderung; alles was ich sehen kann ist dieses neonpinke Plakat, das mich von überall anspringt. Das Programm Marseille Provence 2013 (www.mp2013.fr) ist in drei Phasen unterteilt worden: Welcoming the World - Open Sky - Land of a Thousand Faces. In jeder Zeitspanne finden Ausstellungen, Konzerte und andere Events in Marseille, Arles, Aix-en-Provence statt. 
Ich habe leider ein wenig das Sommerloch getroffen, als ich in Marseille war, trotzdem waren natürlich die Museen geöffnet. man muss schon sagen, das MUCEM mit seinem Übergang zur Fort St Jean ist von außen spektakulär und alle Initiativen sind sehr engagiert. Aber der Eindruck bleibt, dass der große Name Europäische Kulturhauptstadt 2013 nur ein Kostüm ist, in dem sich die Stadt verkleidet. Als ob Marseille, wie ein kleines Kind, immer noch seinen Kopf durchsetzten wollte, am wichtigsten natürlich die Freiheit. Marseille und das Projekt ist ein guter Anfang, aber es braucht noch Zeit bis die akademische Kunst (also keine Straßenkunst) sich mit diesem wechselhaften Ort vermischt, bis sie Teil des Rhythmus wird. 

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