Montag, 19. August 2013

Marseille et la mer

Marseille est située à la Méditerranée et dispose d'un grand port. J'espère jusque là, tous ont suivi les cours de géographie. Quand on regarde l'eau d'une des collines de la ville en sentant la brise salée il paraît évident que Marseille et la Méditerranée sont liées d'une relation réciproque.
Marseille est au même temps située en France, où elle a toujours occupé une rôle spéciale. Comme la ville la plus vielle du pays elle s'est toujours prononcé contre Paris, elle a toujours conservé son autonomie et comme ça, elle a développé un caractère révolutionnaire.
Ce que la France et Marseille ont en commun, c'est l'arôme des baguettes fraîches qui s'étend à partir des Boulangeries le matin, et les Cafés aux coins des rues. Mais la vie á Marseille n'est pas française et point parisienne. Pour cela, la ville est trop agitée, bordélique, changeante.
La grande concurrence entre Paris et Marseille se retrouve aussi dans le foot. Pour Christian Brumberger la "mauvaise réputation" comme "traînée rebelle, cosmopolite et autonome" se reflète dans le club Olympique Marseille (OM). Bien que l'équipe rassemble des gens très différents et que les stars sont le plus souvent souvent étrangers, le comportement des spectateurs témoigne "d'un sentiment d'amertume et un d'une forte conscience pour une identité extraordinaire." Il ne faut que s'habiller du tricot bleu et toute de suite on fait partie du mouvement.
" Ils portaient des tricots en les couleurs d'OM, sur lesquels quelques-uns ont écrit: Parisiens dégagez, restez chez vous! (...) Depuis que les "Bobos" (Bourgeois-Bohèmien) parisiens font monter les loyers de la ville, il est devenue un mouvement de masse, dans lequel les peurs et la frustration des Marseillais se cristallisaient. Ils croyaient que leur ville perdrait son âme en se changeant, en s'ouvrant vers le nord, (...) leur ville (...) qui s'est nourrie et imbibée depuis 2000 ans du sud."(Cedric Fabre, "Marseille et Paris") 
Le meilleur lieu pour vivre cette proximité du sud au marché oriental. Là, on sent "Marseille vibrer sous la langue" d'après Izzo, pour ainsi dire la vraie identité. Tout le long de la Rue Longue des Capucins s'enfilent les commerçants qui vantent leurs légumes, poissons, viandes, herbes fraiches et fruits. On sente ici "tous les ports de la Méditerranée"
Ce marché m'a fait surtout pensé à Istanbul, tout aussi un creuset des cultures. Au milieu du grouillement, il est quasi impossible de dire sur quel littoral de la mer on se trouve. On pourrait alors dire que Marseille déprend de l'orient, Marseille comme "Porte à l'Orient" (Izzo), "Ville du sud"(Tournier).
Au même temps la mer représente non seulement la liaison au sud mais aussi au nord et au reste du monde. Particulièrement à la ville jumelée, Hambourg, d'un port à l'autre une relation s'installait.
Avec la fin de la colonisation l'économie marseillaise s'effondrait, qui consistait jusque là en transbordement des biens importés. Après un temps ou le port était le synonyme pour chômage et désespérance le projet "Euroméditerranée" était lancé dans les années 90, avec le but d'approcher Marseille au nord et donner de nouvelle énergie économique.
La Joliette dont les "grues et échafaudages semblent s'agripper au ciel" (Izzo) était transformée en un quartier de béton et vitres, qui me rappelle la "Hafencity" à Hambourg. Et pourtant je vois plus des croisières que des portes-conteneurs ce qui indique qu'Hambourg et Marseille n'ont pas beaucoup en commun - excepté leur situation géographique.
Pour Jean-Claude Izzo la Méditerranée signifie "notre chance et destin". Et réellement je pense sentir les remous partant de l'eau, elle revendique, elle donne, elle détermine la direction. Essayer de la maitriser serait du temps perdu et surtout correspondant au caractère de Marseille.











Marseille liegt am Mittelmeer und hat einen großen Hafen. Ich hoffe, dass soweit alle im Geografieunterricht aufgepasst haben. Wenn man von einem der Hügel der Stadt das Wasser betrachtet und die salzige Brise spürt, ist es ganz offensichtlich, dass Marseille und die Méditerranée eine wechselseitig verwobene Beziehung führen.
Marseille liegt aber auch in Frankreich, wo es schon immer eine besondere Rolle eingenommen hat. Als älteste Stadt des Landes hat sie sich immer gegen Paris gestellt, auf ihre Eigenständigkeit bestanden und so einen rebellischen Charakter entwickelt.
Was Marseille und Frankreich gemein haben, ist der Duft der frischen Baguettes, der am Morgen aus den Boulangerien strömt und die Cafés an den Straßenecken. Aber das Leben in Marseille fühlt sich nicht französisch an, geschweige denn pariserisch. Die Stadt ist einfach viel zu aufgewühlt, schludrig, wandelbar.
Die große Konkurrenz zwischen Paris und Marseille findet sich auch im Fußball wieder. Für Christian Brumberger repräsentiert der Verein Olympique Marseille (OM) Marseilles "schlechten Ruf" als "rebellisches, kosmopolitisches und autonomes Flittchen". Trotzdem alle so unterschiedlich sind, und die Stars meist ausländisch, zeugt das Verhalten der Fans im Stadion "von einem Gefühl der Verbitterung und dem starken Bewusstsein für eine besondere Identität". Man braucht nur das hellblaue Trikot überzustreifen, schon gehört man dazu und ist Teil einer Bewegung.
"Sie trugen Trikots in den OM-Farben, auf die einige mit Filzstift geschrieben hatten: "Pariser raus, bleibt zuhaus!" (...) Seit die Pariser "Bobos"(Bourgeois-Bohèmien) die Mieten in der Stadt in die Höhe trieben, war es zu einer Massenbewegung geworden, in der sich die Ängste und Frustration der Marseiller kristallisierten, die glaubten, ihre Stadt würde, in dem sie sich verändert und dem Norden öffnet, ihre Seele verlieren, (...) ihre Stadt (...) die sich seit mehr als 2000 Jahren vom Süden ernährt und getränkt hatte." (Cedric Fabre, "Marseille und Paris")
Am besten erlebt man diese Nähe zum Süden auf dem Orientmarkt. Dort spürt man laut Izzo "wie Marseille unter der Zunge vibriert", die wahre Identität sozusagen.
Die ganze Rue Longe des Capucins entlang stehen Stände voller Gemüse, Fisch, Fleisch, frischen Kräutern und Obst, die von den Händlern angepriesen werden. Hier riecht man "alle Häfen des Mittelmeeres" Mich hat dieser Markt vor allem an Istanbul erinnert, ebenso ein Schmelztiegel der Kulturen. Wenn man mitten im Gewühl steht, ist es quasi nicht auszumachen auf welchem Ufer des Meeres man sich befindet. Marseille als "Tor zum Orient" (Izzo),  "Stadt des Südens" (Tournier) dessen Meer sich gen Süden richtet.
Gleichzeitig stellt es auch die Verbindung zum Rest der Welt dar. Namentlich zur Partnerstadt Hamburg, von Hafen zu Hafen eine Beziehung pflegend.
Mit dem Ende der Kolonialisierung ist Marseilles Wirtschaft eingebrochen, die im Großteil aus dem Umschlag von Import ware bestand. Nach einer Zeit, in der der Hafen Synonym für Arbeits- und Hoffnungslosigkeit war, wurde in den 90er Jahren das Projekt "Euroméditerranée" lanciert, dass der Wirtschaft neuen Schwung geben und die Stadt dem Norden näher bringen sollte. Die Joliette, dessen "Kräne und Gerüste sich dem Himmel entgegen zu strecken scheinen" (Izzo) wurde verwandelt in ein Viertel aus Beton und Glas, das mich stark an Hamburgs Hafencity erinnert. Dennoch sehe ich mehr Kreuzfahrer als Containerschiffe, was ich als Indiz deute, dass Hamburg und Marseille außer der geografischen Situation nicht viel gemeinsam haben.
Für Jean-Claude Izzo bedeutet das Mittelmeer "unser Glück und Schicksal". Und tatsächlich meine ich den vom Meer ausgehenden Sog zu spüren, das Meer fordert, gibt, bestimmt die Richtung. zu versuchen es zu bezwingen wäre verlorene Zeit und würde vor allem nicht dem Charakter von Marseille entsprechen.

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